LISTEN TO YOUR MOTHER
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
N. Acideen Hemingway
N. Acideen Hemingway



vos ragots : 276
en ville depuis : 01/06/2011
âge irl : 31
avatar : Nina Dobrev
pseudo : HOT.CHOCOLATE


 
 

THE NOTEBOOK.
j'ai: vingt et un an
je suis: actuellement en recherche personnelle =p
carnet d'adresses:

Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" _
MessageSujet: Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin"   Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" EmptyMar 7 Juin - 20:27







NEBRASKA ACIDEEN HEMINGWAY
« Je voudrais me laisser aller, m'oublier, dormir. mais je ne peux pas, je suffoque »

Nebraska Acideen est née le 8 juin 1990 à Folly Beach, elle a donc 21 ans. Elle est célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir elle est hétérosexuelle et elle en est fière. Sa famille est de niveau moyen, malheureusement ce n'est pas elle qui a choisi cette vie. Depuis maintenant un an, elle est étudiante en littérature, des fois elle se demande pourquoi elle a choisi ça mais bon elle en a bien besoin si elle veut manger. Elle fait partie des hemingway, et elle ne sait pas pourquoi mais les gens dans la rue la confondent souvent avec nina dobrev.


CROIS-TU AU MARIAGE ? réponse.
TU AS DES ENFANTS, OU TU EN VEUX ? réponse.
AIMES-TU FOLLY BEACH ? réponse.
SI TU ES ATTAQUÉ(E) PAR DES ZOMBIES CANNIBALES TU FAIS QUOI ? réponse.
COMMENT GÈRES-TU TA FIDÉLITÉ ? réponse.




→ The love Story ←

" Je pense à toi ces temps-ci un peu plus que d'habitude. Peut-être parce que tu apparais partout sauf dans ma vie. Je te vois sur les photos, sourire encore, un peu. Parfois je m'imagine que l'on joue un jeu ; c'est à celui qui craquera le premier qui perdra sa dignité. Alors on en est là. Ou tout du moins, moi j'en suis toujours là. Je me demande à qui tu parles aujourd'hui de tous tes non-dits, qui te remonte le moral et qui te connait par cœur jusqu'à te balancer tes défauts en pleine gueule les jours où il y en a besoin. Avec qui tu t'engueules, pour qui tu pleures, à qui tu écris tard le soir. Pour qui tu craques, à qui tu mens, avec qui tu sors jusqu'à tard dans la nuit. Ces temps-ci, je pense à toi. Je parle de toi comme celui envers qui j'ai le plus de rancune. Et puis parfois, je me laisse aller à dire que tu es un manque à combler.

Parfois, je me dis que j'aurais dû te donner plus de souvenirs, pour que tu mettes plus longtemps à m'oublier. "

♣. Elle avait trois ans lorsque sa mère est morte, à la naissance de sa petite soeur, et elle a commencé à habiter chez ses grands parents à l'âge de cinq quand son père a commencé à complètement dérailler et elle en a souffert.
♣. Elle a un frère jumeau avec qui elle a toujours été extrêmement proche. Elle a grandit avec lui et ils ont toujours eut une relation fusionnelle et c'est ce qui les a aidé à faire face à l'absence de leur père.
♣. Elle a commencé à sortir avec le meilleur ami de son frère lorsqu'elle avait quinze ans et ils avaient l'un comme l'autre l'impression d'avoir trouvé leur âme soeur. Résultat, ils formaient un trio, les deux Hemingway et lui.
♣. Au moment où tout allait bien, elle sortait avec le meilleur ami de son frère depuis six ans sans une hombre au tableau, elle avait été acceptée comme étudiante en littérature, etc.. Son père revient de sa dernière mission en datte et passa chez ses grands parents ce qu'elle prit assez mal.
♣. Pour ne rien arranger son petit ami a eut un accident de voiture en rentrant chez lui après être passé la voir. Elle lui avait d'abord dit qu'il pourrait rester dormir puis les évènements on fait que ce n'était plus possible.
♣. Elle s'en ait énormément voulu, pensant que c'était de sa faute et est tombé en dépression pendant de long mois avant de tenter de mettre fin à ses jours.
♣. En plus des séquelles physiques elle fut après cela atteinte d'amnésie partielle touchant une très longue partie de sa vie. Celle ci dura de long mois mais aujourd'hui, petit à petit, elle retrouve des brides de souvenirs lui donnant des explications sur ce mal de vivre qu'elle ressent.


prénom ϟ pseudo
Âge - ici. PAYS/RÉGIONS - ici. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM - ici. TES IMPRESSIONS - ici. CRÉDIT(S) - ici. UN DERNIER MOT - ici.
Revenir en haut Aller en bas
N. Acideen Hemingway
N. Acideen Hemingway



vos ragots : 276
en ville depuis : 01/06/2011
âge irl : 31
avatar : Nina Dobrev
pseudo : HOT.CHOCOLATE


 
 

THE NOTEBOOK.
j'ai: vingt et un an
je suis: actuellement en recherche personnelle =p
carnet d'adresses:

Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" _
MessageSujet: Re: Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin"   Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" EmptyMer 8 Juin - 13:26

Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" Tumblr_lmdtmwxDJK1qatdemo1_500
Game on

    « Juan Cooper Hemingway ! Reviens ici tout de suite !! » « Quoi ? Mary j’ai plus cinq ans alors arrête de me parler comme tel ! » « Tu n’as plus cinq ans, c’est vrai ! Mais tu agis comme tel et ca en devient ridicule !! Tu ne peux pas faire ça ! Ce sont tes enfants et tu n’as pas le droit de les abandonner de cette manière ! Oui Alicia est morte et ça nous fais tous du mal ! Mais regardes-les ! Le destin leur à enlever leur mère ! Tu veux encore leur enlevé leur père ? Tu trouves ça juste toi ? » « Parce que le fait que je perde la femme de ma vie était juste ? La vie n’est pas juste maman c’est comme ça il faut faire avec !! » « Non la vie n’est pas juste ! Mais c’est à nous de faire qu’elle le soit un peu plus ! C’est beaucoup trop facile de fuir devant tes responsabilités ! Tu l’as choisis cette vit, oui ? Donc maintenant assumes-en les conséquences. »Ils criaient fort, trop fort. J’avais l’impression que les murs tremblaient et moi, petit fille de cinq ans, j’avais peur. Mon frère me serrait dans ses bras et je tenais ma petite sœur par la main, serrant sa frêle ossature de toutes mes forces comme pour enlever sa peine et la prendre pour moi. Pour qu’elle n’ait pas peur, elle. Mais elle semblait presque calme. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il ne restait que mon frère et moi, seul dans ce monde d’adulte qui se hurle des choses. Mon père voulait partir, ça je l’avais compris, il voulait nous abandonné et nous laisser chez papi et mamie. Peut être que c’était le mieux après tout. En ce moment il n’était jamais à la maison, de sortit tous les soirs je croisais tous les jours une nouvelle femme sortant de sa chambre. Je ne comprenais pas, elles n’étaient pas ma maman et pourtant elles sortaient de notre maison chaque matin. Ma maman elle était parti le jour où ma petite sœur était arrivé et mon père se mettait à pleurer lorsqu’on lui demandait, mon frère et moi, où est ce qu’elle était allée. Les cris continuaient dans la pièce d’à côté et nous nous regardions tous les trois, nos regards dubitatifs se scrutant. Lorsque je regardais Nathaël je voyais dans ses yeux qu’il ne voulait pas montrer sa peur, qu’il voulait être fort pour nous deux. Comme j’avais voulu prendre la peine de ma petite sœur un peu plus tôt il semblait vouloir voler ma peur pour me protéger. Puis soudain, les cris s’arrêtèrent. Un grand silence, une porte qui claque et puis de nouveau plus rien. Mamie Mary entra dans la chambre et nous regarda une larme coulant sur sa joue, sans que l’on comprenne. Elle nous pris tous dans ses bras et puis de sa voix douce ajouta : « Bienvenue chez vous mes amours ». Neth’ et moi nous regardâmes un instant sans vraiment comprendre et puis ce qui était jusqu’alors sous entendu dans leur discussion nous apparue comme une évidence. Papa était vraiment parti et nous avait laissé. Pour combien de temps ? Nous ne le savions pas et mamie était restée très évasive sur ce sujet. Surement pour longtemps. Je ne savais pas s’il allait me manquer. Cela faisait près de deux ans qu’il n’était plus à la maison et que nous étions tous les trois seuls, ou avec une nourrice de temps en temps. Avouez que laisser ses enfants de cinq et trois ans seuls dans une maison ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus sur… C’était peut être mieux. Mes grands parents avaient toujours été comme ça, accueillant, gentils et prêts à tout pour leur famille.

    A vrai dire on s’est assez vite habitué à vivre dans cette grande villa sur la plage, et puis ça changeaient d’avoir la figure de l’autorité présente à la maison. Et puis, on avait chacun notre chambre ici. Au début j’avais peur, peur du noir, peur de ce qu’il pourrait y avoir sous mon lit et qui pourrait m’attaquer pendant la nuit, peur de ce qui pouvait se cacher dans le noir. Et puis quelques temps plus tard, mamie m’a pris a part en me disant qu’Andrea Harper allait venir habiter à la maison et elle me demandait si ça me dérangerait qu’il dorme dans ma chambre. Jusqu’alors on ne le voyait pas souvent, seulement aux fêtes de fin d’années et une ou deux fois dans l’année peut être. D’après ce qu’elle m’avait dit sa maman ne pouvait plus s’occuper de lui comme il se devait, comme mon papa à moi. Quand il est arrivé j’étais assise sur mon lit et je l’ai regardé poser sa valise, tranquillement et vider ses affaires. Et puis, toute petite fille de six ans que j’étais je l’ai regardé en disant « Tu sais … Des fois il y a des bruits bizarre le soir… Alors j’ai peur du noir mais faudra pas se moquer de moi hein … » . Il m’a alors regardé avec un sourire calme et bien vaillant. Le soir, chacun dans nos lits, je tournais et retournais sous ma couette. Il est venu s’allonger à côté de moi et il a sortit un lampe de poche. Oui je sais, c’était tout bête, mais moi je n’avais plus peur !


    Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" Tumblr_lmaomts1Jw1qc9geoo1_500
    Your turn

    Mes années d’enfance et de préadolescence continuèrent ainsi. Sans ombre au tableau. Mon père avait finalement décidé d’entrer dans l’armée, pour le bien de tous. Il voulait retourner dans le droit chemin et c’était surement le mieux. Au fil des années j’avais compris, ma mère n’était pas simplement partie, elle était morte en donnant naissance à ma petite sœur. Elle s’en voulait pour ça je le savais, mais jamais ce ne serait de sa faute et ça nous le savions tous aussi. Dans la villa sur la plage nous formions une vraie famille. Mary, Steban, Andie, Neth’, Alicia et moi, et je n’en aurais changé pour rien au monde. Finalement, si Andie ne devait rester que provisoirement dans la même chambre que moi, le temps que la sienne soit terminée, il est resté plus longtemps avec moi. C’est sans doute pour cela que je me suis autant rapproché de lui. Entre mon frère et lui j’avais trouvé mes deux essentiels. Quand je n’étais pas avec l’un j’étais fourrée avec l’autre et ce sans interruption. Et c’était les plus belles années de ma vie. Et puis elles atteignirent leur point d’orgue lorsque j’ai rencontré Kayden. Il était le meilleur ami de Neth’ et je le connaissais depuis un petit moment. Mais c’est le jour de mes quinze ans qu’on a commencé à s’envisager comme … Autre chose que de simples amis. J’avais peur que Neth’ le prenne mal, après tout c’était son meilleur ami pas mon copain au départ. Mais il le prit étrangement bien et ce que je prenais pour une histoire sans grande importance pris des proportions inattendues. Des sentiments s’immiscèrent dans mon cœur que jamais je n’aurais soupçonné. J’avais l’impression d’avoir trouvé mon âme sœur et il semblait m’aimer autant ! Toutes mes expériences amoureuses, sentimentales comme sexuelles, je les avais faites avec lui et il je ne comptais plus le nombre de fois où il m’avait regardé dans les yeux en me disant qu’il voulait finir sa vie avec moi, pour toujours. Je l’aimais, il m’aimait, on s’aimait et c’était la seule chose qui comptait ! Et cela a duré jusqu’à mes vingt et un ans.
    Même lorsque mon père essayai de revenir il fut toujours là pour moi, quand perdue dans mes réflexions je ne savais trop que répondre ou que faire… Ce moment de doute sur mon père dura un long moment. Il avait finit sa dernière mission et je ne savais trop comment réagir … Après tout c’est lui qui avait décidé de nous abandonné et de nous laisser dans la villa sur la plage. Pourquoi voulait-il revenir maintenant ? Et comment pouvait-il s’attendre à ce que tout soit comme avant. Pendant deux ans il nous avait laissé livrés à nous même dans un appartement trop grand pour trois enfants en bas âge et les seules fois où il rentrait il était complètement drogué. Alors pourquoi maintenant devait on l’accepter de nouveau dans nos vies ? Parce qu’il avait fait l’armée et était revenu dans le droit chemin ? Non c’était trop facile ! Il avait reçut des réactions similaires de tous ses enfants … La mienne était peut être même la moins négative…


    Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin" Tumblr_lmefsvy9XJ1qjiofko1_r1_500
    Game over
    « Tout ce temps que j’ai passé avec toi s’efface à mesure que les jours passent. Jamais je n’oublierais ta présence à mes côtés, ces moments que nous avons partagés. Entre rires et pleurs jamais je n’ai rencontré quelqu’un qui comprennent aussi bien que tu ne l’as fais toutes ces années. Nous avons beau dire que chaque être humain est différent, nous avons beau ne pas croire ces choses que l’ont dit sur les âmes sœurs qui seraient bizarrement liées, toi et moi n’étions qu’une personne. Jusqu’à ce jour où le cours de nos vies nous ont obligés à nous séparer, jusqu’au jour où le destin a décidé de m’arracher le cœur en t’éloignant de moi pour une éternité au gout amer, je n’avais jamais imaginé pouvoir me passer de ta présence au près de moi. Je regarde dans la foule de ces gens, les yeux embués d’une douleur lancinante et je n’ai de cesse de chercher ton visage. Je n’ai qu’une envie, celle de trouver ton sourire parmi ces lèvres, me réveiller après un cauchemar plein de solitude, pouvoir enfin sentir tes bras autour de moi, me serrer dans l’une de ces étreintes chaudes et interminables que tu avais l’habitude de me donner. J’en rêve la nuit, le jour et dans mes demi-sommeils mais rien n’y fait. Tu es parti en laissant derrière toi ce sentiment de solitude qui ne sera jamais comblé. Ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent, je n’ai cure de ce qu’ils peuvent bien penser. Jamais au grand jamais je ne laisserais quelqu’un ternir ta mémoire sans mettre mon corps et mon âme dans la bataille pour te défendre. J’espère que de là où tu es tu peux m’entendre. J’espère de tout mon cœur et de tout ce qui fait de moi ce que je suis que tu en es conscient. Tu as ici ta plus fervente défenseuse. Ils peuvent bien dire ce qu’ils veulent, mon cœur est parti avec toi ce jour là et ne reviens à part entière que lorsqu’il s’agit de réhabiliter ce que tu étais. Tu as fais des erreurs, qui n’en a pas fait ? Dans ces nuits où chaque pensé m’assassine j’entends ta voix et je vois ton visage sans jamais pouvoir le toucher. Tu es parti. « Toutes blessent, la dernière tue ». La dernière t’as eut alors que tu ne le méritais pas, tu ne l’as jamais mérité. Mais la vie l’a fait ainsi alors je vivrais dans la solitude sans fin que tu m’as infligé en partant trop tôt. J’affirme une dernière chose devant tous ces gens qui sont là parce qu’ils croient en toi, je t’aime et je t’aimerais toujours, quoi que cela implique. Dans ton éternité n’oublis jamais ceci, un jour je viendrais te rejoindre. Je te le jure ! »

    Des larmes froides embuaient mes yeux quand je me retournais. Dos à ce public macabre je regardais cette boite en sapin dans laquelle mon amour allait désormais être à jamais allongé. J’avais grandi au près de lui, j’avais aimé au près de lui, j’avais vécu avec lui depuis mes quinze ans. Que pouvais-je faire d’autre à présent. Survivre était ma seule option. Survivre en attendant ce moment où je le rejoindrais quelque part. Il avait trouvé la mort en partant de la villa sur la plage, tout était de ma faute… Si ce soir là il avait pu dormir chez moi plutôt que d'être obligé de rentrer chez lui, si je ne lui avais pas demandé de partir, s'il n'avait pas pris la route, il serait encore à mes côtés, son sourire charmeur au coin des lèvres m'assurant que malgré le retour de mon père tout irait bien, m'assurant qu'il serait toujours là pour moi et que rien ne changerait ça, qu'on allait se marier et qu'on finirait nos jours ensemble avec des enfants rien qu'a nous. Ils me promettraient qu'on seraient forts tous les deux, qu'on seraient forts et durable, plus que n'importe qui d'autre. Finalement tu vois Mathew on l'aura fait... On aura été plus fort que tous les autres puisqu'on se sera aimé jusqu'à la mort et par delà...

    S’en suivit une période de longue dépression, plus rien n'avait de sens. Perdus dans l'obscurité de la solitude les jours se suivaient et se ressemblaient sans que je les voies passer et moi je tombais dans un gouffre sans fond à la manière d’Alice au pays des merveilles pendant sa longue chute. Je ne voyais plus l’utilité de me lever. Dans la chambre de mon frère défilaient les conquêtes tandis que mes grands parents semblaient impuissants devant cette tornade qui nous avait dévastés. Que pouvaient-ils faire après tout, que de nous regarder nous relever à notre rythme, chacun différent. Cela pris moins de temps à mon frère, qui décida de vivre sa vie pour deux, pour son meilleur ami et lui à la fois. Moi je continuai à m’enfermer dans mon silence. Comment pouvais-je vivre quand l’un de mes piliers avait rendu son dernier souffle ? De tous les côtés des éléments me rappelaient son visage, sa présence, son souffle sur ma peau, les mots qu'ils me glissaient à l'oreille, les sourires qu'il avait et qui me faisaient tout oublier. Il était l'une des seules personnes avec Andie et Neth' à me connaitre par coeur. Il faisait parti des personnes qui étaient indispensable à mon équilibre vitale ... Et il était parti. Alors qu'est ce que j'étais censé faire à présent hein ? Seul dans un monde que j'avais appris à connaître avec lui.
    (…)
    Je regardais le vide sous mes pieds, je sentais le vent soulever mes cheveux et c’était la première fois depuis des mois que je me sentais enfin vivante. Vivante face à la mort. Je fis un pas de plus, plongeant dans le vide et puis plus rien.
    (…)
    J’ouvrais les yeux, fébrile, dans un lit blanc. Ca sentait l’hôpital et le froid. J’avais raté, je le sentais au plus profond de moi, j’avais raté quelque chose … Oui mais quoi ? Ma mémoire semblait être simplement un grand vide. Plus rien n’en transparaissait que l’image d’un homme, que je sentais être mon père, un autre, un cousin, …
    Rien d’autre mais j’étais vide, j’avais mal.
    Aujourd’hui les souvenirs reviennent par brides mais tellement peu. Une vraie râpe à gruyère.

    Revenir en haut Aller en bas
     

    Acid ▬ "A vos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin"

    Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
    Page 1 sur 1

    Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    LISTEN TO YOUR MOTHER :: GESTION DU PERSONNAGE :: Le Registre :: Welcome my dear-
    Sauter vers: